Madame Figaro

Keisha Mougani, editions web et papier du 10 avril 2019

 “Si la voie semble ouverte pour ces artisans d’un nouveau genre, fabriquer ses produits intra-muros demande des ajustements, surtout concernant la pollution. «Il en existe deux sources : celle qui provient de la terre utilisée et celle qui naît de la pollution atmosphérique», détaille Amela du Bessey. Si ce sont «des particules qui n’atteignent pas la hauteur des toits cultivés», la présence de métaux lourds et d’hydrocarbures est tout de même analysée par le laboratoire AgroParisTech. Pour remédier à la pollution des sols contaminés par la présence de gravats, Amela du Bessey utilise de la terre importée du Puy de Dôme en Auvergne. “